L'Art ou la feinte passion, de Nicolas Grimaldi (1983)



          Serait-ce le destin des livres qu'une haute idée de l'écriture, de l'évocation, de la suggestion, de l'image, soulève de page en page que de prêter faiblement à l'emploi théorique, que de servir faiblement à tout cet usage scolaire ou universitaire, car sinon comment expliquer la faible audience de ce livre admirable, et qu'on voudrait dire fondamental, sinon qu'en entourant ses thèses, pourtant fortes, en les entourant, en les trempant dans une prose trop souvent impeccable, élégante, lyrique soudain, qui se donne pour règle de dire justement ses idées et dire passionnément ses exemples, ce livre fait pour multiplier notre amour de l'art ne soit apparu longtemps comme trop universitaire, pour le simple lecteur, et trop littéraire, pour l'universitaire ?





Commentaires