Socrate le sorcier, de Nicolas Grimaldi (2004)


          Il y a de ces livres, quelque ignorance que nous ayons dans leur domaine – guère de lectures sur la musique tandis que nous découvrons La Musique et l'Ineffable de Vladimir Jankélévitch, peu de connaissances sur la peinture alors que nous terminons Les Maîtres d'autrefois d'Eugène Fromentin –, si profondes, si contagieuses en sont pourtant les pages, si fondamental, si suggestif nous en semble le propos, qu'on ne saurait vraiment en imaginer de plus beaux, comme fera peut-être le lecteur qui, n'ayant jamais ouvert un livre sur Socrate ou sur Platon, et terminant dans la joie le livre de Nicolas Grimaldi, sera tout près de se dire qu'on n'a sans doute jamais écrit aussi bien sur le philosophe d'Athènes. 


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