Terre natale, de Marcel Arland (1938)


          On ne saurait guère dire ce qu'il bouscule, dans l'art du roman, car tout est net dans ces pages, comme le sont les beaux meubles, rustiques un peu, d'une vieille maison, on ne saurait guère le mêler aux grandes insurrections, Kafka, Joyce, Musil, et pourtant Terre natale est de ces récits exacts, où l'on dit délicatement des choses rudes, et calmement des choses émouvantes, de ces récits d'ancienne manière, où il semble que ce que les outils du paysan, les murets du village, les anachroniques arrières-grand-mères appelaient pour être encore, pour être une nouvelle fois, c'est la langue de La Fontaine, la langue de Racine ou de Pascal.




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